Rencontres [Libre]

Il faisait très beau en cette belle mâtiné de début d'année, comme d'habitude, chaque fois que je sortais un peu, je venais me promener sur les chemins de la cour intérieure de l'académie. Chaque fois qu'une jeune étudiante me croisait sur ces chemins blancs reflétant la lumière du soleil, elle devenait hystérique, une vraie petite folle qui avait plein de petites étincelles dans les yeux, comme si elle admirait une oeuvre d'art. Je ne me considérais pas ainsi, je n'étais qu'un élève au sein de l'académie, avec certes une mentalité différente des autres, une façon de vivre plus agréable, voire peut-être trop, et une richesse dépassant l'imagination la plus folle qu'aurait pu avoir un être humain, voire un vampire. J'étais effectivement populaire pour ma gentillesse, mon aide que j'accordais aux autres, ils m'avaient élu quatre fois à la tête de l'académie, j'avais donc une importance parmi eux. Ils me remerciaient souvent, je ne savais pas vraiment pourquoi moi en particulier, mais ils avaient un certain respect à mon égard, autant les élèves de la High que les élèves du Central.

D'ailleurs, lorsque je pensai à cela, je décidai de partir vers le Central, plus précisément au club de Kendo, dirigé par la sublime et intelligente Kurenai. La vice-présidente du conseil des élèves, mais aussi la capitaine de son club, une vraie prise de tête si l'on pouvait dire, il ne fallait pas la contrarier, en fait, elle était en quelques sortes mon bras droit, mais avec ce pouvoir, je savais qu'elle faisait son travail à merveille, donnant des recommandations, des avertissements, de l'aide aux autres élèves de l'école. De ce coté là je n'avais pas à m'en faire, mais moi, je m'occupais de la paperasse, c'était pourtant pas ennuyant, je le faisais aussi pour mon entreprise, mais c'était énervant. Bref, j'allais vers le club de Kendo, un bâtiment assez grand, le club se tenait dans un espèce de dojo qui pouvait accueillir une centaine de personnes rien que sur le tatami, les spectateur quand à eux avaient le choix avec plus de mille places.

J'allais entrer dans le dojo, tandis que déjà les autres élèves en dehors me regardèrent bizarrement, étonné de voir un élève de la High ici hormis Kurenai, surpris de voir un membre important en plus, surpris de voir au final le président du conseil des élèves en personne pénétrer au central et venir au club de Kendo. J'entrai donc sur les lieux, les élèves déjà écoutaient avec attention leur maître, ils étaient tous à genoux sur le tapis, tous en tenue, en kimono et en armure faite de plastique assez dur pour se protéger des coups. J'étais au final le seul intrus avec mes habits de président du conseil, tout en noir, en fait j'étais presque aussi invisible qu'eux, je pouvais me confondre avec eux, mais mes cheveux me tromperaient évidemment. Mais ce n'était pas vraiment ça, en fait, je croyais qu'il m'avait tous reconnus lorsque je m'étais approché d'un membre qui au départ s'en fichait totalement, il m'avait pas regardé en même temps lorsque je lui posais des questions.

- Hum... Votre maître est donc Kurenai, comme d'habitude ? Depuis trois ans déjà ?

- Oui c'est ça, ça l'a toujours était depuis trois ans.

- Ah ah ah, je vois. Elle se débrouille bien d'après ce que je vois.

- oui ça v...

Il s'arrêta un instant pour finalement se retourner vers moi, je lui souriais alors qu'il commença à prendre une tête bizarre, les yeux écarquillés comme des balles de base-ball. Il avait d'un coup passé d'un air sérieux à un air complètement ahuri, il avait la bouche grande ouverte, et ce fut à ce moment là que j'allais être découvert. Il se leva instantanément devant tout le monde qui le regardèrent bêtement, les yeux écarquillés eux-aussi, tandis que lui me regardait.
Ils finirent par m'apercevoir, et comme le membre qui était debout, tous au départ me regardèrent comme si je n'étais qu'un élève qui s'était perdu, puis finalement, tous se levèrent aussi et firent un boucan incroyablement sourd.

- Aie aie aie... J'ai raté mon entrée discrète... Tant pis.

- Tu... Tu... Tu es le président du conseil des élèves ?!!

Je m'avançai alors vers la charmante Kurenai qui n'avait pas eu encore de réaction à mon égard, planté au milieu du cercle qu'avait formé tous ses élèves, elle nous tournait actuellement le dos de ce coté de la salle, mais je pensais déjà qu'elle allait se retourner vers moi pour voir ce qu'il se tramait, mais je m'avançais comme un petit serpent dans son dos, afin d'être à quelques centimètres d'elles.
En fait, j'étais tellement près d'elle que nous étions presque collés, mais pas vraiment, il restait néanmoins une bonne dizaine de centimètres entre nous, je décidai alors de lui faire un tantinet une petite blague dont j'avais coutume de faire aux autres élèves qui d'ailleurs avait tout le temps peur.

- Bonjour bonjour ! Petite Kurenai !

Je donnais comme a mon habitude un cours dans mon dojo que j'avais financé enfin ma famille, une majorité de garçon pour très peu de fille, au début ils étaient tous impressionné de voir une élève de la High perdre du temps a donner des cours, de plus si c'est la vice présidente, populaire mais a la fois inaccessible. Je leurs enseignais quelques techniques, notamment la manipulation du sabre.

Ils me respecte tous et boivent mes paroles, évidemment je n'en abuse pas. Pourquoi le ferais-je, toujours donnant mon cours j'entendis la foule s'agiter, imperturbable je m’évertuais a le continuer comme si de rien était. Plus ils braillaient, plus je perdais ma concentration, mais bon sang ! Vont-ils la fermer ?

Je me retournais alors pour voir qu'elle était la cause de ce brouhaha. Et Boom mon coeur a sursauté, je ne m'y attendais absolument pas. Bhain voyons notre cher président, surprise mais ne le montrant pas, bien entendu. De marbre je ne bougeais pas, lui n'était qu'a quelques centimètres de moi, comment cela se fait-il que je ne l'ai pas remarqué avant ? Peut être trop absorbée, il le fait vraiment exprès pour me torturer, il est vraiment... pénible... L'idée de lui mettre mon katana dans la tête me traversa l'esprit et... c'était assez tentant, mais j'ai une image a garder je m'abstiendrai donc de ce geste. Je lui jetais un regard noir avant de regarder autour de nous, tout les yeux étaient dans notre direction. Je me sentais assez mal a l'aise, être épiée de la sorte, les deux personnes les plus populaires du lycée. Les commères sont de sorties enfin, si on veut aller par là ils le sont tous. C'est désespérant. Je regardais a nouveau Akame.

- Que fais tu au Centrale, ce n'est pas du tout ta place et encore moins ici.

Je détachais mes cheveux tirant sur mon ruban rouge et enlevant mon kimono ne gardant seulement que mon t-shirt noire.

- Que veux tu, quelque chose en particulier peut être ? Dis-je d'un ton plutôt sec et froid.

Je tapais des mains signalant l'arrêt prématuré du court. Les élèves se dirigeaient vers les portes de sortie, je vue dans la foule Saito qui était a contre sens je lui fit un signe de tête pour qu'il s'en aille. Les filles elles, étaient plus réticentes de partir, de voir le président la... bhain voyons que cela est puéril... et me désespère au plus haut point.

Kurenai, elle était souvent comme cela avec les autres élèves qui l'agaçait, en fait, elle l'était surement plus avec moi et cela, je ne savais pourquoi. Elle m'avait vite répondu que ma place ne devait pas être ici, et elle avait raison, normalement je naviguais souvent dans la cour intérieure, la High et les bâtiments scolaires, je n'étais quasiment jamais venu ici, peut-être lors des cérémonies d'ouverture, qui allait bientôt être le cas. Je ne venais ici que pour des choses importantes, ne passant que deux, voire trois fois par an au Central.
Il fallait pourtant que je vienne rapidement, le plus tôt possible était le mieux, ce fut pour cela que j'entrai dans la salle de Kendo, là où Kurenai faisait ses cours à ses élèves, toujours pleine d'entrain. C'était en quelques sortes sa passion, elle avait l'air d'aimer cela à un point que je ne pouvais surement imaginer, elle était très forte, cependant de mon coté, je participais souvent à des compétitions de ce sport, qui était pour moi juste quelque chose qui pouvait me donner un peu plus de force, de vitalité, d'énergie.

Les piailleuses étaient encore là, elles me regardaient toutes, c'étaient de vrais petites idiotes, elles ne voyaient donc pas que je ne leur portais aucun intérêt propre ? Je ne faisais qu'aider les élèves au sein de l'académie, organisant les évènements avec mon équipe et maintenir l'ordre. Qu'avais-je de plus que les autres ? Le physique, le charisme, le fait de construire d'importantes choses ou le fait que j'étais le patron de la plus grande entreprise commerciale du monde, si l'on pouvait appeler ça "commerciale".
La jeune capitaine était aussi excédée de voir cela, cela se voyait clairement dans sa façon d'être, sa façon de me parler, elle avait l'air d'être vraiment en colère de voir des êtres si pitoyable crier dans tous les sens en ne voyant qu'une personne. Je ne pouvais aussi les comprendre, elles étaient vraiment de petites imbéciles, je n'avais aucunement l'intention d'avoir autant de filles à mes cotés, la réputation me suffisait juste et ce n'était aucunement la peine d'en faire trop.

J'avais pu voir aussi une personne qui était venue vers nous au lieu de partir comme les autres lorsque Kurenai en avait donné l'ordre. Je m'en étais aperçus lorsque la jeune adolescente voulu faire un mouvement de la tête, elle fut un poil imprudente, car en faisant cela, j'avais aussi remarqué cet élève et il semblait que sa relation soit assez proche avec elle. Ne voulant pas créer d'histoire entre ces deux êtres, je lui fis un sourire amical, je ne pouvais pas faire de lui un de mes ennemis, déjà que beaucoup l'étaient.
Je me retournai donc doucement vers Kurenai, je fouillait dans la poche droite de ma veste et en sortis une montre ancienne ; elle était ronde, recouverte de feuilles d'or qui servaient à la rendre plus belle encore. Les finitions étaient parfaites, elles n'avait aucun défaut, aucune éraflure, la chaîne elle aussi d'un or éclatant tenait la montre à ma veste. Je la regardai alors un petit instant avant de la remettre dans mon costume, je me devais de me dépêcher, car l'heure du repas de midi allait commencer, de plus, il y avait une réunion importante au conseil des élèves de l'académie, je me devais d'être là.

- Kurenai...

Je m'arrêtai un instant, regardai derrière moi, puis d'un air plus ténébreux et à ne pas prendre à la légère, je fis un signe de la main pour demander à ces piailleuses de nous laisser parler seul à seul. Elle partirent aussi vite qu'elles étaient venus en voyant cet air si terrifiant, mais l'idée de montrer ma nature ne m'étais même pas traversé l'esprit, et plus d'une se serait retrouvée dans mes bras, inconsciente.
Je me retournai à nouveau vers la capitaine, je pris un air plus sérieux, je fronçai les sourcils, un air plus sombre se posa sur moi, j'avais un ton plutôt neutre au niveau de mes lèvres, je ne souriais plus. Je regardais donc Kurenai avec cet air, dont tous savaient que lorsque j'étais ainsi, soit quelqu'un passait un mauvais quart d'heure ou que quelqu'un avait besoin de moi pour une affaire importante.

- La voie que nous prenons est semée d’embûches. Nous pouvons aller de l'avant sans craintes si nous le souhaitons, mais sache que ici, nous ne tolérerons pas, le directeur et moi-même d'avoir un trouble-fête dans l'établissement.

Il prit un ton sérieux quand a moi, je restais de marbre... Cependant je fut surprise quand il dit cela.

- La voie que nous prenons est semée d’embûches. Nous pouvons aller de l'avant sans craintes si nous le souhaitons, mais sache que ici, nous ne tolérerons pas, le directeur et moi-même d'avoir un trouble-fête dans l'établissement.

De qui parlait-il serait-ce de moi, non... Il ne savait pas, personne ne savait ce qui se tramait sur le toit... Je repris mon air dédaigneuse et mes yeux se fermèrent de moitié.

- Que veux-tu dire par la ? Exprime toi.

S'il pouvait être plus explicite... Mes mains se crispèrent et je détournais un légèrement les yeux. L'atmosphère pour moi était vraiment des plus pesante, et son regard m'avait refroidit. Tsss.. comment l'aurait-il sut non, c'est forcément autre chose, ca ne se peux pas.

- Le directeur et toi même... te compte tu comme seul a décider hormis le directeur, pour ces cas là c'est au conseil d'en décider et de voter. Il me semble que tu n'as pas le contrôle absolu sur tout. Dis-je avec un air maladroite.

Quand j'y pense a ce moment précis je ne le haïssait pas peut être parce qu'il avait enfin prit un air sérieux bon je dois avouer que son coté supérieur me dérangeais mais bon si on veut aller par la moi même en affichait un.

Bien quoi qu'il en soit je me dirigeais vers le porte mentaux pris mon uniforme puis revins au niveau de Akame.

- Il y a réunion j'y assisterai laisse moi juste le temps de prendre une douche.

Quel calvaire vraiment...

Elle était partie prendre ses affaires, son uniforme de Vice-présidente, un uniforme particulier puisqu'il représentait presque l'administration de l'académie, ce qui était d'ailleurs le cas. Nous, les membres du conseil étions les plus proches des autres personnes importantes de l'académie, j'étais pourtant le seul élève qui allait souvent voir le directeur, ce qui était normalement interdit pour tous. J'avais toujours espéré que personne ne m'avais remarqué, je voulais simplement que personne ne me surprenne à la faire, seul lui et moi devions le savoir et c'était ainsi que cela devait se passer.
Beaucoup de personnes, hormis les élèves, les nobles, savaient que je venais le voir, pourquoi ? Tout ceci pour élucider les mystères qui nous entoure et surtout anéantir tous ceux qui voudraient nuire à mes camarades. Depuis fort longtemps, je souhaitais toujours protéger les autres, peu importe leur race ; humains et vampires, peu importe qui ils étaient, peu importe si avait une race différente, je voulais préserver la paix entre ces univers différents, même si pour cela, je devais affronter les pensées des autres.

J'avais finalement annoncé la couleur, elle m'avait parlé d'une chose complètement différente de ce que je pensais à cet instant. Elle ne voulait pas croire que je ne pouvais en aucun cas diriger cette école de mon propre chef et que le conseil devait décider de ce que nous devions faire. Je n'étais pas de cet avis, tout simplement parce que la réunion n'avait aucun rapport avec ce que j'allais lui révéler, et qui de plus ne pouvait être entendu par de simples mortels.
Je me devais de vite lui expliquer avant de repartir rapidement pour la High, je me devais de savoir ce qu'elle allait faire de son coté, peut importe si elle n'était pas avec moi, dans tout les cas, je n'aurais eu aucun état d'âme pour ceux qui s'opposent à moi. Je pensais dès lors qu'elle ne comprendrai pas, elle n'avais déjà pas compris de quoi je parlais, mais rien de plus normal, je ne détaillais pas souvent, voir même quasiment jamais ce que je racontais.

C'est alors que je décidai de regarder aux alentours, personne n'était là, je savais que de son côté elle ne savait que très vaguement ceux qui étaient des vampires à l'école, ainsi, je m'écartai doucement d'elle. Lorsque je fus à quelques pas d'elle, environ un bon mètre, je décidai de me "transformer", je décidai de montrer ma vraie nature. Est-il possible qu'un vampire puisse autant ressembler à cela ? Tous ceux qui m'avait vu auparavant, il y des siècles de cela, n'était jamais revenu pour donner la réponse.
Alors je me "transformai", mes yeux devinrent d'un rouge couleur sang, mes ongles se rallongèrent lentement presque pour donner naissance à des griffes, puis deux ailes poussèrent dans mon dos, délicatement, elles se déplièrent. Certains pensaient que les vampires, voire même tous, étaient des bêtes engendrées par le diable et que seul les plus puissants détenaient des ailes noires, odieuses, tel des ailes de chauve-souris.

Que pouvais-je raconter à ces gens ? Personne ne pouvait savoir qui j'étais, personne ne le savait, personne ne connaissait réellement mon passé, personne ne savait ce que je gardait au fond de moi et avec moi. Mes ailes sont uniques, ce sont les seules existantes parmi les vampires de cette forme, de cette couleur, de cette bizarrerie pour un vampire, ma race pourrait même dire que c'est honteux, odieux. Ce ne sont que des ailes, des ailes ressemblants à celles des anges, oui, c'est vrai, j'étais le vampire aux ailes d'ange, l'unique vampire possédant cette particularité.
Je décidai alors de vite lui raconter ce qui se tramait avec le haut dirigeant de l'école et moi, ce qui pouvait avoir un arrêt fatal pour une personne, je pris alors un air plus sérieux sous cette forme, mi-démoniaque, mi-ange ? Je ne savais comment le décrire, mais je décidai de l'interpeller avant que celle-ci ne parte à la douche.

- Vois-tu qui je suis maintenant Kurenai ? Je suis comme toi, mais différent. Ne me pose pas de question sur mes ailes, je ne les ai ni hérités, ni prisent à quelqu’un d'autre. Je te montre ceci pour que l'on soit dans le vif du sujet. Le directeur et moi-même avons décider de tuer un de tes membres du club de Kendo.

Qu'est-ce que, cela... me rappel mon ancêtre, ce que l'on peut appeler démon supérieur il apparaissait sur un des tableaux accroché au dessus d'une cheminé ancienne, sauf que ce dernier avait les ailes noirs. Etranger créature qu'y n'avait pas du nom, tout a fait surprenant, intéressant même si je pouvais paraître surprise non pas qu'il soit un vampire car j'avais un doute mais son apparence. En fait je m’étais trompée, j'espérai qu'il ne me soupçonnai de rien. De toute manière il savait que j'étais une vampire remarque étant donné que l'on est dans le même immeuble de ceux qui sont aisés et talentueux il n'est pas si difficile de deviner qui est ou qui n'est pas.

Bref passons, quelqu'un du club de Kendo qui cela pouvait-il etre, oui me dévoiler ca a moi, n'était-il pas méfiant a mon sujet, bien imprudent je trouve. Je m'approchais doucement de lui tendant la main touchant son visage, c'était ses yeux ! Oui comment un vampire pouvait-il faire changer ses yeux tout seul ?

Étonnant ! Nul besoin de lentilles, qu'elle splendeur, avec quelques recherches a ce sujet pourrait-on arriver a ce résultat chimiquement ?

- Surprenant, je suis époustouflée. Un démon aux ailes d'ange... Ne serait-ce pas pure ironie ? Dis-je affichant un léger sourire.

- Certes, la situation est tel a ce point catastrophique ? Je n'ai entendu aucun cas de mort. Où... peut-être l'affaire a tel était étouffée ? Quoi qu'il en soit, dis moi qui et je m'en occuperai moi même.

Tuer une personne du club de Kendo un vampire j'imagine quoi que... cela pouvait aussi être un humain, un tueur au sang froid, tout ça pour dire qu'il n'est pas nécessaire d'être une créature, un mythe pour pouvoir tuer.

Si le directeur avait prit cette décision, elle était irrévocable, alors pourquoi discuter, réglons vite et discrètement le problème.

Elle avait raison, mes ailes étaient plus que sublimes pour un vampire, des ailes d'anges était surement le plus incroyable que pouvait détenir un vampire, mais j'étais l'unique ayant cette extraordinaire caractéristique. Elle était surprise, ce n'était pas étonnant pour moi de voir cette réaction sur visage, elle m'avait même fait remarquer que ceci était plutôt ironique ; c'était vrai, ça l'était, mais elle ne pouvait surement le confirmer puisqu'elle ne connaissait pas mon passé. L'obtention de ces ailes lumineuses étaient bien plus long et compliqué à expliquer que de raconter mon passé.
Mais ce n'était pas le sujet, j'étais pourtant entré directement dedans en me dévoilant à elle sous cette forme, elle savait maintenant de quoi j'allais lui parler, quelque chose qui pouvait affecter l'académie, et cela à un tel point que la guerre pouvait se déclencher rien qu'avec une seule et unique personne. Je pensais déjà comment j'allais lui annoncer quel était le trouble-fête, il était proche de nous, il siégeait même dans un endroit où cela aurait pu être le seul dernier lieu soupçonné, au coeur même de la chambre du conseil des élèves.

Kurenai avait raison sur un point, n'importe qui pouvait avoir sur le dos une telle condamnation de notre part, mais elle se trompait pourtant sur tout le reste. Il s'agissait bel et bien d'un vampire, de tels actes ne pouvaient être faits par un simple humain, puisqu'aucun humain ne suçait le sang d'autres humains, excepté si celui-ci avait en lui du sang de vampire. Après avoir bu leur sang, notre jeune criminel les abandonnés sur place en leur effaçant la mémoire de ce moment appréciable pour ce maudit vampire.
Celui-ci pouvait à tout moment détruire la paix qui subsistait au sein de l'académie entre les humains et les vampires. Heureusement pour nous, j'avais au préalable envoyé chaque victime dans ses appartements sans pour autant que quelqu'un sans rende compte, mais cela ne pouvait continuer, car si par malheur quelqu'un, ou du moins un humain apercevait ce vampire en train de boire le sang d'une victime, alors ce serait le début de soupçons en tout genre, jusqu'à finalement arriver à une bataille sans fin que se plongerai l'académie, puis le monde.

Malgré mes efforts, ainsi que ceux du directeur, nous n'avions pas réussit à lui mettre la main dessus, s’échappant des mailles du filet, tel un fantôme passant à travers les murs. Ce vampire était insaisissable, il avait pourtant fait plus de six victimes en à peine deux semaines et cela ne faisait que trois semaines que l’académie avait ouvert ses portes. Si nous ne faisions rien, alors le monde entier serait en un rien de temps contre les vampires une fois de plus. Une guerre interminable, et pour commencement une bonne centaine de victimes faite par un seul vampire.
L'identité de celui-ci était en fait une jeune fille, elle s’appelait Katharina Alzenshiet ; une fille discrète et sublime, elle avait comme rôle de diriger son club de théâtre avant de commencer à sucer le sang de ses victimes. Sucer le sang d'un humain pour un vampire n'est pas quelque chose de vital, en fait c'est juste que l'organisme en a besoin afin de se reconstituer en cas de blessures ou de mauvais fonctionnement de certains organes, cependant le directeur faisait parvenir à tout les vampires, une poche de sang que lui confiait des hôpitaux avec évidemment une excuse qui normalement ne serait pas potable si ils savaient que les vampires existaient.

- Je pense que tu vois qui est Katharina Alzenshiet ? Oui, elle est admirable, gentille, réservée, mais elle a finalement ce coté sombre. Je ne veux en aucun cas qu'une guerre éclate entre nos deux races, je désire donc que tu te charge d'elle dans ce cas, et personnellement. Je sais que c'est difficile car elle est proche de toi, mais si tu hésite, moi, je ne le ferais aucunement.

Katharina Alzenshiet, Katharina Alzenshie, Katharina Alzenshiet...

Ce nom résonnait dans ma tête, elle, non, impossible, cette fille même qui m'avait aidée a organiser les concerts du lycée, cette même personne qui m'avait fait sourire tellement sa mélodie a la flûte traversière était belle, je joue du violon le magnifique son du violon associé a celui de la flûte. Une jeune fille très belle et populaire, comment pourrait-elle être un vampire ? Dans mon club de Kendo en plus ? Non je n'arrivais pas a m'y faire pour moi se fut invraisemblable. Mon regard était dans le vague les souvenirs que j'avais avec elle déroulaient devant moi.

Quelle déception... Même si nous ne disions rien, nous, on arrivait a se comprendre, de même pour les sourires en coin que l'on se faisait lorsqu'un prof de musique faisait un canard.

Bon sang quelle plaie. J'eus soudainement une idée, mauvaise certainement, peut être influencée par la sympathie que je lui portais mais... Moi qui paraissais tellement froide et indifférente d'habitude je m'étais déconfite. Mon teint pâle accentuait la grimace de dégoût que j'affichais, un visage grave. S'il on pouvait l"apprivoiser " certes dangereux...

Cette idée repartie en l'espace d'une seconde je fini de reprendre mes affaires avant de me diriger vers la porte de sortie, que diable ! J'avais dit que je m'en occuperais et je ne reviens jamais sur ma parole seulement... est*ce que j'allais vraiment faire cela en entier ? N'allais-je pas hésiter ? Je sais pourtant que l'hésitation est sans doute mortelle.

Je me retournais vers l'entrée, plongeant mon regard dans celui d'Akame.

- J'ai dit que j'allais m'en occuper ce que je vais faire. Ne te mine plus pour cela... Retrouvons nous a la réunion de tout a l'heure.

Dis-je d'une vois monotone, après cela j'étais dans ma chambre, il fallait me préparer je pris ma douche puis mis mon uniforme qui lui était noir avec les coutures rouges cintrées vraiment ravissant pour un uniforme, c'est celui des membre du conseil. Je sortis de ma salle de bain pour finir de me préparer. Et qui vois-je ?

Spoiler:

Kurenai était partie de la salle de Kendo rapidement pour aller directement dans sa chambre, quoi de plus banale ? Elle allait surement se prendre une douche, c'était inévitable après ce cours assez mouvementé sur la fin. J'avais alors fait disparaître aussi vite que possible mes ailes, mes yeux redevenant d'un bleu étincelant, je m'étais alors perdu un petit instant dans mes pensées, avant de finalement reprendre mes esprits et décider d'aller au conseil. Je croyais toujours que j'allais tranquillement y aller comme cela, sans qu'aucune chose d’inattendue ne survienne lors de la petite promenade.
Cette pensée en tête, je marchais alors tranquillement sur les pavés blancs et chose bizarre, je n'entendais personne aux alentours, aucune voix ne pouvait être entendue, aucune fille surexcitée ne venait me voir, il n'y avait personne et je trouvais cela bizarre jusqu'à ce que je me rende compte qu'il était déjà l'heure pour les élèves de goûter, tous étaient déjà dans un coin de la cafétéria à déjeuner. Pourtant cela me semblait trop paisible, j'avais déjà un mauvais pressentiment et celui-ci s'intensifia, m'obligeant à faire ainsi demi-tour et ce, pour aller en trombe dans la chambre de la capitaine de kendo.

Je courais rapidement afin d'atteindre le manoir dans une course folle, je ne pouvais évidemment pas utiliser mes pouvoirs sous risque de me faire démasquer, même si cela était dur, je pouvais au moins avoir quelques doutes de la part des élèves. Je ne voyais pourtant personne, j'utilisai alors l'un de mes atouts afin de courir aussi vite que l'éclair ; une caractéristique que seul les vampires détiennent, tous connaissant déjà le premier palier qui procurent une vitesse aussi rapide que le déplacement du son dans l'air.
J'étais unique en mon genre, car j'étais le seul à avoir un déplacement aussi rapide que celui de la lumière, mais je ne l'utilisai qu'une fois durant toute ma vie, ici, je ne faisais que me déplacer à plus de trois foi la vitesse du son : le déplacement Hyper-Sonique. Ainsi, il ne me fallut que quelques dixièmes de secondes afin de me retrouver devant la porte de Kurenai et que j'ouvris sans plus attendre, néanmoins, ce que j'aperçus fut plus différent à ce que je m'attendais.
La jeune femme était sortie de la douche, étant devant moi, je courus alors vers elle et la pris dans mes bras afin de la mettre à terre et ceci pour éviter une lance en fer qui vint s'empaler violemment dans un mur de la pièce où se tenait la charmante capitaine.

- Raah ! Je t'ais raté ! Mais cette fois tu ne pourras pas éviter mon autre lance de carbone !! Prenez ça !

La lance vint dans notre position et une seconde fois depuis le début de mon existence, j'utilisai la Vitesse Luminique, aussi rapide que la lumière, j'eu le temps de mettre Kurenai sur son lit et ensuite de me tenir derrière la lanceuse de javelot, lui maintenir le bras et passer l'autre bras dans son dos afin de lui faire une clé de bras, ne pouvant ainsi plus rien faire, elle baissa la tête, tandis que je regardais avec un grand sourire la charmante Kurenai.

- Je n'ai pas besoin de te la présenter ? Eh bien... Il semblerait que tu te soit trop précipité Katharina... Je vais te dire aussi une chose : la paix doit subsister et finalement, il semblerait que tu ne la veuille pas... Mais sache que je déteste voir un membre de notre grande famille se faire attaquer par une simple fillette comme toi et ce que j'en fait... Je les tue de mes propres mains !

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