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 Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre]

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Maxeen
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MessageSujet: Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre]   Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre] EmptyJeu 28 Juin - 22:15

« And with that nothing will be change... »


Surveiller, toujours surveiller. Voilà en quoi consistait ma tâche. Après tout, j'avais été élevée pour cela, non? Je le pense, oui. Apprendre beaucoup de langue pour comprendre mieux ce que peuvent dire ceux habitant dans ce manoir. Être capable de me battre pour défendre les intérêts du manoir et de mon « maître ». En réalité, je ne faisais que rester à l'extérieur, juste pour décourager ceux désirant entrer dans ce manoir. Il me semble que certains élèves de la Central aimaient se lancer des défis, notamment celui de faire face au « Démon Blanc ». Pauvres fous. Ils ne restent que quelques secondes, et après m'avoir aperçu, ils s'enfuient comme si la vue d'un fantôme leur avait été dévoilée. Et pourtant, je ne pense pas ressembler à un fantôme. Il me semble que je suis bien faîte de chair et d'os, et que je plutôt opaque ; notamment lorsque la nuit et les ténèbres viennent envahir avidement ces lieux. Personnellement, je ne comprends pas pourquoi l'on me traite de « monstre », ou bien de « démon ». Surtout de « Démon Blanc ». Concernant la couleur, je ne mets en aucun cas un seul doute sur la provenance de ce nom. Il est vrai que je suis extrêmement pâle et que mes cheveux d'argent peuvent paraître blancs selon l'intensité de la lumière. Mais je n'ai jamais compris le « démon » de ce surnom. Peut-être m'est-il impossible de comprendre les êtres humains? Non, ils n'étaient pas les seuls à me surnommer ainsi. Les vampires aussi se plaisaient à m'appeler par ce nom. Mais je pense que ce nom ; probablement influencé par l'avis de celui qui se dit mon maître ; restera. Avec le temps, je m'y habitue. Je n'ai pas le choix, et il faut que je fasse abstraction de mes sentiments. Un jour, lorsque je parviendrais à fuir cette académie, je parviendrais peut-être à retrouver ces sentiments que j'ai caché précieusement au fond de mon cœur, petit cœur à droite enfoui sous cette glace éternelle.

Autour de moi, des arbres. Simplement. A quoi bon chercher la complexité? Je n'en voyais pas l'intérêt. Pour le moment, les aiguilles de ma montre n'avait même pas atteint les sept heures. Par ailleurs, je n'avais même pas commencé ce livre... « Dracula », de Bram Stoker... Je ne sais pourquoi, je n'avais jamais lu ce roman. Une histoire de vampire, un des plus connu. Emprunté à la bibliothèque, je me devais de le rendre dans une semaine. Dans tous les cas, il me serait impossible de le rendre avant en vue de mon emploi du temps relativement chargé. De plus, mon « maître » serait furieux si il apprenait mon absence : car même la nuit durant, il me surveille. Je ne le comprendrais jamais, cet homme. Il faisait tout dans son intérêt, pour arriver à ses fins... Mais quel est son but? Pourquoi m'avoir dit qu'auparavant j'appartenais à un cirque de monstre? Il connaissait mon passé bien mieux que moi, était capable de me dire qui sont mes parents. Mais je ne voulais rien lui demander. Après tout, il en profiterait certainement! Car je suis sûre qu'il me demanderait quelque chose en échange, comme une tâche impossible à exécuter ou bien du travail supplémentaire. J'avais déjà suffisamment de travail selon moi : surveiller les alentours n'était pas chose aisée en vue de la taille du manoir et de la forêt environnante. Si je ne faisais pas mon travail, il le saurait et il me punirait : coup de fouet, d'épée... Mon corps cicatrisait parfaitement bien, mais ce n'était pas le problème... Je ne tenais pas à donner du plaisir à cet homme. Lui qui me hait, il profiterait certainement de cette occasion! Mais je ne le laisserai pas faire. Je m'abaissais suffisamment devant lui, ce n'était pas pour croupir à ses pieds. Un jour, je parviendrai à rompre ce contrat qui nous lie. C'était certainement une tâche désespérée, mais j'y tenais.
Mais d'ici là, il me fallait surveiller. Encore surveiller. Et espionner, de temps à autre. Ma vitesse et ma discrétion, aussi bien en marche qu'un course, faisaient de moi une personne très douée concernant l'espionnage. Tout ça grâce à mon « maître », qui se vantait lors des bals et autres grandes occasions que sa « fille », ne supportant pas le bas niveau des cours et de ce fait s'absentant sauf lors des examens, était devenue surveillante du manoir Loxford et que depuis il n'y avait plus eu de complot. Par ailleurs, je me doutais bien qu'un jour, cette guerre entre vampires et humains reprendrait de plus belle. C'était une évidence...

Le long des arbres, les herbes folles dansaient entraînées par le vent. Je me souvins alors de ce premier bal, lorsque je venais d'arriver. C'est lors de cet événement que mon « père » m'avait apprit à danser. La « fille » dansant avec son « père ». Ou était-ce l'amant qui voulait apprendre à danser à celle qu'il aimait? Je me remémorais ces paroles, comme quoi il avait été en premier temps amoureux de moi. Aujourd'hui, nous nous haïssons. Ce n'est plus qu'une relation entre un maître hautain et son esclave rabaissée. Et il ne cessait de m'insulter, de m'offenser. Je n'avais pas mon mot à dire, mais si j'en avais eu l'occasion et la force, je l'aurai certainement tranché avec ce katana. Mais je ne le pouvais : il était un des premiers vampires, il avait largement plus de mille ans et ne s'en cachait pas face à ses confrères qui connaissaient sa véritable nature. Un vieil homme dans la peau d'un magnifique et cruel jeune homme. Hautain. Je ne pouvais supporter ce genre de personne. Et pourtant, cet homme, je l'ai aimé comme un père... Mais ce temps est révolu, à présent. Le passé ne pouvait être changé.

Soudain, j'entendis des pas qui me firent bien vite sortir de mes pensées. Qui allait là, à cette heure si matinale? Tous les élèves et professeurs étaient censés être en train de manger, et les surveillants censés s'assurer qu'il n'en manquait aucun. L'académie était très bien surveillée, alors qui allait en ces lieux? Les membres de l'administration ne venaient jamais aussi tôt, se fiant aux horaires des élèves et professeurs. Alors, qui? Qui voulait faire face au monstre que j'étais? Pourquoi vouloir se confronter au « Démon Blanc », alors que tous savaient qu'il ne fallait pas l'approcher? Je me concentrais, fermant les yeux sur les arbres encore sombres à cause du soleil qui n'était pas encore levé. Les herbes frivoles ne cessaient de danser avec le vent, mais les pas d'une personne étaient facilement perceptibles à mes oreilles...

« Qui est là?
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Ashiro Akame
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MessageSujet: Re: Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre]   Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre] EmptyMar 3 Juil - 21:42

C'était une belle journée, magnifique, le midi avait fait apparaître un soleil chaud et harassant sur les élèves et professeurs, ainsi que les surveillants de l'académie. Au final, tous étaient partis manger, ils avaient faim, rien de plus banal que cela, c'était le midi et les estomac criaient tous famines. Je pensais que je me devais de manger avec les autres élèves de l'école, mais finalement, je décidai de manger seul dans mon coin, j'allais pour une fois avoir la paix avec toutes ces piailleuses qui scandaient presque mon nom à longueur de journée.
Elles me fatiguaient toutes, c'était d'un ennuie épouvantable, le fait seulement de penser à cela me faisais fuir. Je ne voulais pas avoir de tels pots de colle à mes pieds, j'en avais plus qu'assez de ces gamineries. Mais il était vrai qu'un président, qu'un administrateur de l'académie puisse faire bonne figure, c’était tout à fait normal. Il fallait absolument que je montre un coté attachant, que je ne sois pas vulgaire, méchant et que j'aide les autres élèves, mais ceci était ma nature, donc il n'y avait en général pas de problème sur ce point.
Je me souvenais alors encore de mes premières années, surtout les deux premières ; chaque fois que je voyais ces filles, je fuyais presque, mais j'étais tout le temps le même. Je ne pouvais m'éclipser comme maintenant, je ne pouvais pas me fondre avec les autres sans être repéré, c'était énervant et fatiguant. j'avais en quelques sortes évolué par rapport à mes autres années, j'étais aussi plus sur de moi et mon coté "beau gosse" était finalement le plus ressortit pourtant.

Je marchais donc en direction du porche de la High, chaque élève était presque obligé de passer par ce chemin pour parvenir à hauteur du manoir ou de tout autre bâtiment de la High. Il n'y avait pourtant jamais eu de surveillant à cet endroit, même si il était formellement interdit d'y pénétrer, hormis les élèves faisant partit de l'élite, des riches familles qui finançaient l'académie pour continuer à la soutenir.
Je voyais encore le bâtiment du conseil des élèves en franchissant le porche d'entrée, il était toujours aussi propre que le premier jour, de même pour le manoir que je voyais au loin et de même pour les appartements du directeur, ou plutôt devrais-je dire ; sa maison. Les agents techniques faisaient toujours tout leur possible pour entretenir au mieux les bâtiments de la High. En fait, c'était grâce à eux en premier, que l'académie disposait d'un aussi grand mérite, c'était grâce à ces incroyables personnes que nous pouvions jouir d'une si grande réputation dans le monde entier.

J'approchais alors du manoir, mes pas faisait un bruit de claquements sur le sol qui résonnais depuis les pierres sur les murs de chaque habitations. C'était le fameux bruit en écho que tout le monde entendait et que chacun disait qu'il pouvait être reconnu entre mille. Peut-être était-ce pour cela que je me faisais toujours repéré par le "beau monde" et ce, peu importe où je pouvais me trouver.
A vrai dire, tous pouvaient me reconnaître, j'avais pas seulement mes claquements de pas qui étaient reconnaissables, mais aussi mon timbre de voix, mes habits que l'on pouvait voir très bien au loin ; en même temps, qui ne pouvait pas voir des vêtements noirs en plein soleil, à l'ombre peut-être, mais en une telle saison, il était impossible de ne pas m'apercevoir à moins d'avoir des problèmes d'yeux. Bref, c'était juste le bruit de mes pas le plus reconnaissable parmi toutes mes manies ou actions que je faisaient durant la journée.
Je m'étais finalement approché à bonne hauteur du manoir afin d'entendre quelque chose, il semblait que quelqu'un m'avait entendu et m'avait demandé ce que je faisais ici. Je pensais que c'était une blague, mais il est vrai qu'il y avait les surveillants, du moins, une surveillante ici, au manoir. Normalement, il est vrai que personne ne passait le midi, donc il n'était rien de plus naturel qu'une surveillante demande qui était là à cette heure. Je m'arrêtai donc et tournai la tête légèrement sur le coté afin d'apercevoir une charmante jeune femme.


- Hum ? Il semblerait que vous m'ayez découvert ! Je pense tout de même vous souhaiter le bonjour.

Je m'approchai alors de la fille qui n'avait l'air guère d'avoir plus de quatorze, quinze ans et elle était déjà une surveillante du manoir Loxford. J'en avais entendu parler de cette histoire sur ce "Démon Blanc", une histoire à dormir debout, mais elle était bien intéressante. En réalité, je savais qu'il y avait cette surveillante, je la connaissais, mais seulement sur dossier.
Cette jeune adolescente n'avait apparemment guère goût aux études, mais avait pourtant une intelligence hors-pair. J'avais pensé à cet instant qu'elle n'avait aucunement besoin d’assister aux cours, si ceux-ci n'était point bénéfiques pour elle. Au final, elle avait été recueillie par un certain Von Drache qui autorisa presque, à l'aide d'une tiers personne, sa "fille" à surveiller le manoir.
Je m'approchai alors pour être finalement à sa hauteur, je lui souriais car elle m'intriguait, non pas pour les dires que j'avais entendu, mais plutôt pour son charme, son physique était finalement bien plus attirant et mystificateur que les rumeurs.


- Comment allez-vous charmante jeune fille ?
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Maxeen
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MessageSujet: Re: Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre]   Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre] EmptyMer 4 Juil - 7:09

Il aurait put pester. Il aurait put s'énerver, utiliser sa lame, et pourtant, le « Démon Blanc » ne fit rien. Après tout, que pouvais-je y faire? Aux élèves de la High je devais respect, protection. Surtout cet élève que j'apercevais souvent dans les couloirs, près du bureau du directeur ou en train de parler avec lui. J'avais dû l'apercevoir une ou deux fois lors de mon début de scolarité : il était très reconnaissable, surtout entouré de filles qui criaient son nom comme une mélodie répétitive... Comme lorsque l'on me chantait à moi « Démon Blanc ». Je tentais de me souvenir de son nom ; ou du moins comment les filles l'appelaient ; et me souvins d'un certain « Ashiro-sama » prononcé de façon hystérique. A cette époque, je ne comprenais pas pourquoi il était entouré d'autant de filles, d'élèves et jamais je n'avais eu l'occasion de l'apercevoir étant donné que trop de monde l'entourait.
Je le voyais donc de loin grâce à l'uniforme, reconnut ses pas peu discret lorsqu'il passait par le manoir. Personnellement, je voyais un problème à sa présence : il n'était certainement pas venu pour voir le directeur, il serait certainement passé ailleurs. Après tout, personne ne vient vers cette heure.... Je regardais le soleil, pour m'assurer de l'heure... Mais les nuages cachaient la moindre possibilité de connaître l'heure. Je regrettais à ce moment de ne pas avoir de montre. Quoi que, après tout, un monstre tel que moi n'en avait pas besoin! Je me devais de ne pas faire attention aux détails, juste surveiller le manoir : que ce soit le matin ou le soir.
Bref, je regardais cet « Ashiro »... Encore une fois, je me demandais ce que trouvaient les filles à ce jeune homme. Mais, après tout, un monstre tel que moi ne pouvais juger ce genre de personne aussi populaire! Je me contentais donc de le regarder attentivement, lui et ses yeux bleus loin de ressembler au mien ; ou du moins, loin d'avoir autant de nuance mais cela lui donnait un côté moins chaotique ; et ses cheveux blonds ressemblaient comme à ce soleil actuellement caché. C'était peut-être cela qui attirait les jeunes filles de l'école : cette apparence qui cachait bien des mystères... Je le sentais, mais ne dis rien.

« Hum? Il semblerait que vous m'ayez découvert! Je pense tout de même vous souhaiter le bonjour. »

Le découvrir était chose aisée, surtout qu'il ne passait que rarement par ce chemin ; ou du moins, pas à cette heure-ci où je jugeais que tous les élèves étaient occupés à savourer des plats excellents, préparés avec soin par le cuisinier de l'établissement qui n'était autre qu'un célèbre cuisinier ; du moins selon mon « maître » , mais je lui faisais tout de même confiance sur ce point car il ne me mentirait pas au sujet du personnel. Mais je ne connaissais pas le lieu où mangeaient les élèves et cela ne m'intéressait guère étant donné que je ne surveillais que l'extérieur du manoir. Personnellement, je ne mangeais jamais. A cette époque, j'étais ignorée, et commençais à être blessée. La suite fut bien pire pour moi. Car, contrairement à cet homme, personne ne m'approchait et...

« Comment allez-vous charmante jeune fille? »

La question me surprit, mais fut loin de m'étrangler. Si j'aurais put, j'aurais certainement ris. Moi, une jeune fille? Cet homme était ridicule de penser ainsi. Moi, une jeune fille. Moi, être considérée autrement que come le monstre que je suis! Considérer le « Démon Blanc » comme un être humain... Pourtant, il ne semblait pas sarcastique. J'avais souvent entendu parler de sa gentillesse et je le savais loin d'être naïf ou ignorant. Il connaissait mon dossier et devait certainement connaître mon parcours! Quoi que, j'en doutais. Mon « maître » avait camouflé les brimades dont j'avais été la cible, et avait simplement marqué que les études dans cette école était loin d'intéresser et d'attiser mes connaissances et mon intelligence. J'avais certes été dégoûtée par les études, mais ce n'était pas de la faute de mon intérêt envers les matières étudiées. A vrai dire, il s'agissait uniquement de mon physique et certainement de ma mentalité déplaisante. Je ne voyais que cela, car après tout, c'était de ma faute. Si cet « Ashiro » avait réussi à s'en sortir en ces lieux, j'aurais put le faire malgré le fait que nous soyons différents! Même si il était un être exceptionnel et moi un monstre! Non... Non. Ça n'allait pas. Je commençais à nourrir trop d'espoir envers mon passé. Ça ne pouvait pas aller. Autant laisser tout ça derrière, espérer ne me convient pas. Après tout, j'étais le « Démon Blanc » qui surveillait le manoir, le terrifiant, le terrible, le cruel... Alors j'achevais ce raisonnement comparatif entre nos deux personnes, lui répondit simplement un des mêmes discours habituels ; quoi qu'un peu plus peaufiner histoire de ne pas être trop froide et de sorte à répondre à sa petite question...

« Vous découvrir est une chose aisée, surtout lorsque l'on sait que vous allez souvent voir le directeur et que je surveille les couloirs pendant ce temps. Concernant mes nouvelles, vous avez juste besoin de savoir qu'il me faut surveiller le manoir. Mais pour le moment, bien que vous ayez un rôle important dans cette école, il me faut malheureusement vous demander de partir étant donné que vous ne devriez pas être ici. Les jeunes personnes vous accompagnant habituellement risqueraient d'être quelques peu offensées par votre escapade en ces lieux... Monsieur Ashiro... »

Je le regardais, droit dans les yeux, ne percevant aucune intention d'entrer dans le manoir. Mais il avait son rôle à tenir, j'avais le mien. Il était le populaire jeune homme, attirant tous les êtres autour de lui. Moi, j'étais certainement le démon qu'il se devait de combattre comme pour sauver les personnes de cette école. Enfin, ce n'était que la version « conte de fée » , personnellement, je ne pense pas que nous ayons à nous combattre. Il n'y a aucune raison ; du moins pour le moment. Je devais me méfier de cet homme qui pouvait aussi bien aider voire créer un complot, que ne pas en faire. Un vampire de cet âge là était très intelligent, et justement loin d'être naïf comme je le pensais il y a quelques temps. Je devais réellement surveiller cet homme de temps à autre, car jamais on ne pouvait savoir ce qu'il pensait. Derrière son visage d'élève modèle pouvait très bien se cacher un vampire en train d'aider pour la guerre ou non.
Je savais qu'il était un vampire grâce à mon « maître » : il me donnait certains renseignement sur les personnes à surveiller et cet Ashiro en faisait parti. Un vampire ayant très largement aidé à la création de l'académie et dans la confidence du directeur. Peut-être mon « maître » était-il simplement jaloux de cet homme à cause de sa relation avec le directeur et de sa popularité ; peut-être était-il vraiment sérieux lorsqu'il me demandait de le surveiller, il y a déjà quelques temps. Et je m'en rendais compte, au fil du temps : je devais ne faire confiance à personne, ne pas aimer, ne pas aider. Juste surveiller ce bâtiment jusqu'au jour où je parviendrais à fuir cet enfer, loin de ce « maître » que je ne pouvais plus supporter.

Je me demandais soudain quel était le programme de cet année... Car je n'étais nullement au courant concernant mes études et ce qu'il y avait à apprendre : je devais passer mes examens uniquement au talent, sans compter sur personne. L'an dernier, l'épreuve de fin d'année fut une parfaite réussite car j'avais entendu parler de la seconde guerre mondiale. Tout simplement. Mes connaissances personnelles ne suffisaient pas à obtenir la meilleure mention. Si je n'avais pas cette mention, mon « père » serait la « risée de tous » et il ne le supporterait pas... Il se vengerait certainement. C'était un vampire proche de cette « origine » , très fier et hautain. Si je n'obtenais pas cette mention, je serais sévèrement punie, presque jusqu'à la mort. En réalité, je risquais même de frôler la mort plusieurs fois, sans pouvoir me soigner, et ce jusqu'à la fin de ma vie... Ou de l'éternité, si mon « maître » venait à me faire vampire comme il l'avait prévu il y a quelques années. Mais pour le moment, nous n'étions qu'au début de l'année, et j'avais d'ici là tout le temps de récolter des informations. Au pire, je tenterais de m'en sortir uniquement par le talent, comme d'habitude. Car ce n'est certainement pas cet homme qui m'aiderait. Trop proche du directeur... Trop proche de mon père. Et je ne devait pas me faire aider par ces gens, il me fallait m'en sortir par moi-même. Car je ne devais faire confiance à personne. De plus, il me semble que ce jeune homme était d'une année d'étude inférieure à la mienne ; du moins, et encore une fois, selon mon « maître ». Finalement, après un silence de très courte durée, je me remis à parler tandis que le vent soufflée, toujours ignorante concernant l'heure qu'il était...

« De plus, si mon... « Père », monsieur Von Drache venait à vous voir ici, je risquerais d'avoir des problèmes avec lui. Le représentant du manoir n'a aucun travail actuellement et surveille le manoir... Ou du moins, me surveille. Et, en tant qu'élève, vous aurez peut-être quelques problèmes et ce malgré vos relations avec le directeur. Mais n'oubliez pas... Qu'il vaut mieux être entouré d'hypocrites que de supporter les brimades de ces derniers... »

Ce n'était qu'un conseil pour qu'il parte au plus vite. Je ne sentais pas encore le regard de mon « maître », mais la peur allait bientôt prendre place en moi. Je le sentais, ce stress qui montait en moi. Je ne tremblais pas, n'exprimais rien sur mon visage... Non, le « Démon Blanc » ne devait rien exprimer, il devait juste faire fuir les intrus qui s'approchaient du manoir Loxford. Voilà ce que je devais faire. Alors, ce jeune homme allait-il rester? Ou partir? J'aurais aimé le savoir avant même d'avoir eu à lui parler. A trop parler. Et je ne m'en rendait compte qu'à présent. J'espérais simplement qu'il n'allait pas me poser trop de questions... Car ce genre de personne, intelligente et loin d'être naïve, savait poser les questions de sorte à ce que les personnes y répondent avec beaucoup de justesse. Il me fallait juste attendre... Attendre le retour du soleil, et surveiller, avec que celui qui se prétendait être mon « père » ne vienne à me punir pour ne pas avoir surveillé le manoir... Et j'espérais... Juste qu'il parte... Doucement... En restant, à l'extérieur, totalement indifférence...
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Ashiro Akame
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MessageSujet: Re: Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre]   Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre] EmptyLun 9 Juil - 19:13

Elle était intelligente, sûre d'elle, elle savait quelle était sa place et ce qu'elle devait faire, ce que les autres ne pouvaient pas et surtout la place qu'occupait chacun d'entre nous. Elle avait surement l'air robuste, capable de faire beaucoup de choses, être vraiment indépendante, n'avoir besoin de personne d'autre pour continuer à vivre, mais peut-être que tout ceci n'était qu'une façade de la réalité. Je le sentais très bien, elle souffrait au plus profond d'elle même, mais elle ne pouvait m'exprimer, surement par peur, par méfiance, par ordre de ne pas faire ressortir ses émotions. En fait, ce n'était pas cela ou ceci, c'était tout ce qui l'empêchait de s'épanouir aux autres, de faire d'elle un démon.
Je voyais qu'elle ne montrait qu'une facette d'elle-même, une fausse identité qui essayait de rejeter tous ceux qui s'approchaient d'elle, mais au final, il semblait qu'elle souhaitait plus être libre que de rester planter là à surveiller le manoir. Une jeune adolescente mystérieuse qui avait les capacités pour progresser, voire même directement au sein de la noblesse. Les seules barrières qui l'en empêchaient finalement, n'était que ce qu'elle pensait d'elle-même par de simple rumeurs, légendes et restrictions de son soit-disant "père".
Von Drache était un homme d'une cruauté sans pareille, cependant je ne pouvais dire cela avec le passé que j'avais, j'étais surement le pire être qui ai existé sur la Terre, un abominable monstre, pire que les pensées que se faisait cette fille.

Elle avait beaucoup de potentiel, elle savait à qui elle avait à faire, elle savait comment répondre aux autres, elle savait comment s'adresser aux personnes dont le statut imposait un ordre strict ou encore un statut spécial au sein de l'académie, voire même au niveau mondial. Je l'admirais, le coté qu'elle montrait sans cesse était vraiment plus qu'admirable, c'était splendide, elle réussissait à dissimuler ses sentiments avec le même regard, le même air, tel un soldat de plomb.
Pourtant, je haïssais cette indifférence, je haïssais cette forme de dissimulation, je haïssais ce masque qu'elle mettait sur son visage pour cacher ses véritables émotions et objectifs, elle n'avait l'air que d'un pantin, un pantin que je haïssais, je ne voulais qu'une chose ; briser ce masque.
Néanmoins, je restais souriant, aimable, car je savais qu'elle n'était pas ce genre de jeune femme, elle était surement quelqu'un qui cherchait de l'affection, quelque part, quelqu'un qui l'aiderai. J'admirais ce coté, en fait, je l'aimais, elle n'était q'une petite poupée dirigée, manipulée par un homme sans scrupules. Une fille fragile de l'intérieur, même si elle avait un mental d'acier, un physique capable de repousser moult attaques, elle avait le coeur fragile.


- Maxeen... Aveugle de l'oeil gauche, n'est-ce pas ? Tu ressemble à une poupée, forte surement, mais fragile, trop fragile...

Je la regardais, je sentais que les mots que je prononçais ne lui ferait surement aucun effet, cela était surement normal pour une personne qui veut cacher ce qu'elle désire. Une personne qui ne souhaite cacher son bonheur est une personne qui ne pourra jamais le trouver tant que les barrières l'en empêchant ne seront brisées. Briser le mur, détruire ce qui ne pouvait être cassé que par sa propre volonté, il y avait des choses qui étaient difficile à voir, mais en brisant les chaines qui nous retenaient tous, il était possible de voir ce que nous voulions réellement.
Maxeen était ce genre de personne, retenue par des chaînes invisibles, mais elles étaient tout de même là, elles la retenait car elle le pensait. Elle ne pouvait s'en débarrasser qu'en trouvant ce qui la retenait réellement ; une simple personne, un objet perdu, un passé oublié, une promesse non tenue... Il y avait tellement de choses qui pouvait retenir tous les humains et les vampires, même si certains étaient invulnérables, immortels, seule la volonté elle-même pouvait retenir les êtres qui avait un esprit.
Malgré le fait que je pensais à cette personne, je ne devait en définitive qu'aller au sous-sol de l'école, dans un endroit précis où seule une personne m'attendait, où seul un destin était fixé, où seul un avenir pouvait être modifié, où seule une guerre pouvait être déclenché, tout ceci à cause d'un seul objet.


- Je m'égare... Je pense que je n'ai au final rien à t'apprendre ou autre, rien à te dire... Tu trouvera par toi-même. Bref, il est vrai, je n’ai aucunement l'intention de rentrer au manoir, mais tu m'as interpellé et ce serait d'une grande impolitesse si je ne t'avais point répondu. Sur ce, je souhaite te dire une chose, tu peux évidemment faire sourde oreille, après tout je ne suis aucunement l'un de tes proches pour toi, je n'ai peut-être même aucune importance à tes yeux mais... Saches une chose : lorsque tu en aura l'opportunité, prend-là ! Tu n'aura pas de deuxième chance !
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Maxeen
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MessageSujet: Re: Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre]   Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre] EmptyLun 9 Juil - 21:23

Je le voyais, j'étais pour lui comme un spécimen à étudier. Après tout, mon « maître » a souvent vanté mes qualités diverses et supérieures auprès des gens de la High. Dans le fond, avoir une « fille » aussi merveilleuse, intelligente, belle et talentueuse, ce n'était pas donné à tout le monde ! Mais qu'est-ce qu'ils en savaient, les autres. Ils connaissaient mon « maître », savaient à quel point il était cruel et hautain envers les autres, toujours à les rabaisser au plus bas. Et pourtant, il jouissait d'une grande notoriété, d'une noblesse hors d'atteinte. Après tout, il faisait partit des plus vieux vampires ! Il avait cette fierté d'avoir vécu des années et des années, ne comptant plus les années. Et ils le savaient tous que si ils tentaient quoi que ce soit contre lui, il userait de ses relations et de ses pouvoirs. Que voulez-vous faire, face à un être aussi puissant et avec tant d'appuis ? Je le savais, il le savait, et tous les savaient. Même celui qui se tenait en face de moi, celui en train de me dévisager comme le faisaient certains avant de s'en aller. Après tout, il connaissait mon « maître » et devait connaître aussi sa cruauté comme tout le monde. Et j'en étais sûre : malgré que celui qui se disait mon « père » faisait bien des éloges à mon sujet, il voyait bien que cette cruauté m'atteignait. Un vampire ayant vécu tant d'année ne pouvait pas être dupe, et j'étais certaine qu'il voyait que je souffrais, en silence. Je connaissais bien ce genre d'homme, capable de vous faire flancher en une parole cinglante. Mais il était aussi capable de partir, me laissant seule avec celui qui me surveillait depuis tant d'années. Et pourtant, je ne le voulais pas. Je ne voulais pas qu'il parte. Pourquoi ? Car il était probablement une des seules personnes ne me prenant pas réellement pour un démon. Il était certainement une des seules personnes à deviner mes blessures. Car je le voyais, sur son visage, cet air que peu de personne prenait en me voyant. Cet air, qu'en réalité, deux personnes autres que lui avaient sut prendre : mon « maître », il y a bien longtemps ; et cet homme... Ce vampire, que je sentais si proche de moi...

Mais le moment n'était pas venu pour penser à cela. Je devais tenir mon rôle, malgré cet ardent désir de partir. Pour l'instant, je ne pouvais pas. Par ailleurs, si je pouvais quitter ces fonctions ne seraient-ce qu'un instant pour retourner en cours, voir les autres... ! Mais ce n'était pas possible. Après tout, j'étais le « Démon Blanc » et dès le début, ceux qui furent mes camarades de classe s'en rendirent compte. Alors, en attendant mon heure, je ne pouvais que rester ici, à éloigner les intrus. Pourtant, déjà, je commençais à m'échapper de ce rôle lorsque cet Ashiro me parlait. Peut-être est-ce parce qu'il était capable de me voir telle que je le suis ? Capable de voir le monstre et son aspect pitoyable, sans valeur ? Mais instinctivement, je le rejetait. Je ne devais pas me faire aider. Je ne le pouvais. Après tout, pourquoi un monstre tel que moi devrait-il recevoir de l'aide ? Je n'aurais jamais, ô grand jamais, dut lui parler, lui en dire plus que ce que je devais dire. J'étais sûre qu'il avait tout deviné, suite à mes paroles. Mais il pouvait très bien ne pas avoir fait attention à ces mots en trop, prononcés sur une trop longue phrase. Alors, je devais rester indifférente. Et j'avais ce choix : le laisser partir, ou faire en sorte de continuer de parler avec lui de sorte à éviter de trop surveiller le manoir. Face à ce « père » que je haïssais tant, j'hésitais à parler à quelqu'un qui pouvait me comprendre et me faire frapper ; ou bien le laisser s'en aller et ne subir en aucun cas le courroux de mon « maître ».

« Maxeen... Aveugle de l'oeil gauche, n'est-ce pas ? Tu ressemble à une poupée, forte sûrement, mais fragile, trop fragile... »

Il avait deviné. J'en étais sûre. Ma décision était prise : je ne devais le laisser partir. Cette volonté serait contre mon « maître », une rébellion. J'aurais sûrement des os cassés entre-temps, mais j'avais ce désir de ne pas le laisser partir. Non, pas encore. Il fallait que je lui parle. En tant qu'ancienne élève, contre mon gré. Même si il n'avait pas fait attention à ces mots, je devais les lui rappeler... Mais surtout lui dire ce que je désirais qu'il entende. Et cette fois-ci, dos au manoir, je ne pensais pas à me cacher. Malgré ce masque de glace, je devais tout lui dire, au moins à lui qui semblait me comprendre. Lui raconter la cause, et les conséquence. Cet oubli, et ce destin. Même si je ne pouvais encore parler. Après tout, je sentais encore ce « père » qui était capable d'écouter derrière un arbre. Non, je ne me sentais pas en sécurité, et j'en avais presque peur. La peur de me faire punir pour ne pas avoir accompli ma tâche. Encore une fois, je fus tiraillée entre deux choix... Mais je l'ai pensé, et cette fois-ci je le jurais sur le peu de fierté que je possédais : je ne devais le laisser partir, pas maintenant. Mais en attendant, il me fallait sortir de mes pensées, écouter le souffle du vent. Le manoir était situé dans un lieu si doux, si calme et presque chaleureux malgré le mauvais temps qui s'annonçait aujourd'hui. Malheureusement, je ne pouvais voir ce lieu comme je le décrivais : pour moi, c'était un lieu de crainte, un lieu que je devais surveiller à tout prix... Mais aujourd'hui, je laisserai ma tâche de côté. Je sortis de mes pensées, m'accrocha à la réalité, et l'entendit parler...

« Je m'égare... Je pense que je n'ai au final rien à t'apprendre ou autre, rien à te dire... Tu trouveras par toi-même. Bref, il est vrai, je n’ai aucunement l'intention de rentrer au manoir, mais tu m'as interpellé et ce serait d'une grande impolitesse si je ne t'avais point répondu. Sur ce, je souhaite te dire une chose, tu peux évidemment faire sourde oreille, après tout je ne suis aucunement l'un de tes proches pour toi, je n'ai peut-être même aucune importance à tes yeux mais... Saches une chose : lorsque tu en auras l'opportunité, prend-là ! Tu n'aura pas de deuxième chance ! »

Je respirais, inspirais, le regardais, et expirais. Je le sentais partir, avec cette petite fierté de monstre que je n'avais déjà presque plus. Je ne devais pas le laisser partir, pas maintenant. Pas après toutes ces divagations, avec ce désir ardent de lui parler. Le « Démon Blanc » devait se retirer, pour cette fois, et laisser le monstre que j'étais parler. Juste pour cette fois, juste pour lui prouver que j'étais capable d'enlever ce masque imposé. Même si je me doutais qu'il n'allait pas partir sachant que je le retiendrais. Après tout, n'était-ce pas un des élèves des plus intelligents ? Et une des personnes les moins dupes. Alors, je devais tenter le coup, malgré cette surveillance constante de la part de mon « maître »... Et je regardais cet homme, face à moi, droit dans les yeux. Je ne reculerais pas face à lui.

« Je ne suis aveugle que d'un seul œil, pas de l'autre. Mais ce n'est pas cela qui m'empêchera d'avoir ma propre volonté, malgré le fait que je ne sois qu'un monstre dressé pour surveiller le manoir Loxford. Un monstre transformé en démon, à cause de son apparence... Après tout, n'ai-je l'air pas trop différente pour les autres ? Vous, vous êtes charismatique, capable d'attirer les autres. Moi, je les rejette sans avoir besoin de ce masque sur lequel on a marqué un surnom effrayant. « Démon Blanc ». Voilà comment on m'appelle... Même si je ne suis qu'un monstre... »

Je voulais continuer, même si je devais en avoir les os brisés. Je continuais de le regarder de mon seul œil, malgré cette impolitesse que je venais de montrer. Je voulais le retenir, un maximum, échapper à ma tâche, au minimum. Cesser le devoir que l'on m'avait imposé, contre mon gré, même si cela m'a sauvé des brimades incessantes...

« Pour le moment, je vous considère bien plus proche de moi que celui que j'appelle « père ». Vous êtes un des rares à avoir été capable de voir à travers le « Démon Blanc »... Peut-être est-ce dût à une longue expérience ? Je ne le sais, après tout, je suis encore très jeune. Et pour le moment, quitte à ce que l'on me brise les os, vous êtes pour le moment le seul moyen d'échapper un court instant à la tâche dont on m'a affublé. Pour cela, je vous remercie... »

Et je voulais que cette histoire continue, que ce ne soit pas un prélude. Mes actes étaient certainement impolis mais je voulais qu'il reste... Juste le temps d'oublier ma tâche... Quelques secondes de plus. Je ne voulais pas revoir mon « maître », me faire briser les os et frôler la mort plusieurs fois comme à chaque fois que je désobéissais. Retarder ce moment, profiter du présent... Malgré ce futur improbable et les taches de sang qui seront versées. Malgré les taches de mon sang qui seront versées... Malgré l'unique larme presque invisible que je versais, et qui coulait le long de ma joue blanche... Ca roui, un monstre était capable de pleurer. J'étais capable de pleurer, capable de retirer ce masque un court instant avant de le remettre...
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Ashiro Akame
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MessageSujet: Re: Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre]   Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre] EmptyJeu 12 Juil - 10:33

Cette jeune fille était incroyable, elle savait ce qui pouvait lui arriver après avoir esquivé sa tâche de surveiller le manoir, je ne comprenais pas vraiment cela. Au final, je ne faisait que lui parler, son travail n'était donc pas impliqué dans une simple discussion, je ne comprenais plus vraiment Von Drache. Elle était d'une grande intelligence et assez sage pour ne pas tomber dans de simples pièges tendus par d'autres, elle reconnaissait la valeur de chacun, mais avait toujours ceci à l'esprit : être au service de son maître et accomplir les tâche que l'on confiait à cette jeune femme.
J'entendis et écoutai ses paroles, je les avalais une par une, chacun de ses mots sortant de sa bouche étaient à la fois léger et graves. Elle me répondait avec une grande politesse, mais avec une certaine forme d'avertissement, c'était une admiration de ce côté pour ma part, même si j’avais déjà vu et côtoyé ce genre de personnes, hélas toutes mortes et ce, de mes propres mains.
Je l'admirais de plus en plus, elle était une nouvelle source d'inspiration, je pouvais même à l'instant écrire ceci dans un livre, une page de mon histoire, elle était poussée de faire ce que l'on lui demandait, mais voulait aussi sa propre liberté. Cette fille devenait de plus en plus magnifique à chacune de ses phrases, elle était neutre, mais emplie d'une certaine joie que les personnes banales, sans scrupules ne pouvaient pas voir, trop orgueilleuses, avides pour le faire.

Elle disait chaque fois quelques mots formant une phrase complexe, mais celle-ci avait du sens, beaucoup de sens, j'avais même le sentiment que ses phrases pouvaient être de simples dictons, citations, mais elle arrivait comme cela à dire de belles paroles. Ce qui avait retenu mon attention était tout son discours, mais particulièrement ses premiers mots ; elle ne pouvait voir que d'un seul oeil et ceci était vrai, mais il est aussi évident, elle savait que sa vision ne serait pas un obstacle pour elle, elle comprenait tout de même la volonté du monde, sa volonté.
En quelques sortes, elle avait une part de vérité en elle, ce qui faisait d'elle un être unique à part entière et non un maudit chien ; une allusion qu'elle créait elle-même par le fait d'être entravée physiquement par les chaînes de son "père". Elle se voyait comme un démon parce que les autres pensaient cela d'elle, elle les rejetait. Elle arrivait à faire une simple comparaison avec ma personne, c'était évident, j'étais pour elle tout le contraire de cette jeune adolescente, du moins ici, à l'académie.
Je perdis un instant le sourire, un court instant, je refusais d'écouter ses paroles, elle commençait à m'exaspérer pour le simple fait de dire des choses si maladroites et horribles sur sa propre personne, comme si elle se blâmait de quelque chose dont elle n'était par l'auteur.

Elle repris son monologue en me regardant droit dans les yeux avec ses yeux, je ne considérais pas qu'elle me regardait d'un seul oeil, elle me regardait avec "ses yeux". Même si l'un était aveugle, ses deux yeux me fixaient, je sentais qu'elle me voyait, même si physiquement ce n'était pas le cas, son âme elle me voyait, je sentais même qu'elle perçait les portes de mon âmes afin de desceller ce qui était à l'intérieur.
Je commençai à reprendre un léger sourire lorsque la surveillante ; elle savait qu'elle allait subir une punition, mais elle le prenait plutôt "bien", ou du moins, elle acceptait la chose, même si elle devait en souffrir physiquement, sa mentalité elle résisterai d'une certaine manière et c'était ce que j'admirais chez elle. Je souris aussi pour cette phrase ; le fait d'être plus proche d'elle que son père, mais pourquoi ? Je ne savais pas vraiment, en fait, je pensais que cela me faisais du bien d'entendre cela, mais d'un autre côté me remplissais de tristesse.
Je n'étais réellement pas celui qu'elle pensait, je n'était peut-être qu'une personne populaire pour elle, avec plein de personnes qui gravitaient autour de moi, mais cela n'était que pour ce présent. Mon passé était bien pire que celui qu'elle subissait, même si le miens était celui que subissait les autres. Elle se comparait à un démon, mais moi alors qui pouvais-je être ? Si une comparaison pouvait exister, je pourrai dire que j'étais au-dessus du diable en personne, et ce fut ainsi que je voulus lui faire savoir aussi qui j'étais, pourquoi pas ? Elle m'avait bien dit que j'avais percé les portes de son âme, une partie, mais les percer était une chose assez affolante et peut-être cruel.


- Pour te dire la vérité... Il est vrai que j'ai connu des êtres qui te ressemblaient, elles étaient charmantes, très belles, malgré leurs apparences que les autres détestaient, mais au final elle moururent toutes, petit à petit je les voyais partir, c'est triste n'es-ce pas ? Non en fait, c'est cruel, je suis moi aussi un monstre Maxeen ! Je suis bien pire que le diable, si telle une comparaison pouvait exister, je pourrai prendre celle-ci, tu es donc et a une âme pure comparé à moi. Tu te nomme le "Démon blanc", ton père est Von Drache que l'on pourrai nommé "le cruel", moi je suis pire, je suis un vrai ange tombé du ciel pour tuer Dieu si telle une chose pouvait exister. Vois-tu désormais où je veux en venir ? Ne te focalise pas seulement sur les choses que les autres disent de toi, aime la vie, et combat la si possible, en fait, tout est possible, car un jour tu auras aussi ta liberté et peut-être même que celle-ci est plus proche que tu ne le pense.
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Maxeen
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MessageSujet: Re: Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre]   Chapitre I : « I am what I am... » [RP Libre] EmptyVen 13 Juil - 10:41

Le vent soufflait, son regard me suivait. Je le sentais, ce destin qui me poursuivait. Mais à quoi bon faire marche arrière ? Le passé n'était rien pour moi, et je devais faire abstraction Et ce regard sombre, ces yeux d'un bleu profond. Il était possible de s'y noyer et d'y laisser sa vie. Car il en était tout à fait capable, de vous tuer. Mais je ne me laisserai jamais submerger par ce bleu aussi sombre que les mers les plus noires. Jamais. Il aurait beau tenter de me soumettre à sa volonté, je résisterai sans cesse et ce jusqu'à ma propre mort... Car par sa faute je la frôlai plusieurs fois lorsque je lui désobéissais : à présent je n'avais plus peur de me retrouver dans cet état, les os brisés et mon sang coulant de partout. Il fallait que j'assume mes actes, et ce regard se délectait de ma résolution : je le savais, il se ferait un plaisir de me punir pour ce que je venais de faire... J'avais bâclé ma tâche, et pour cela j'en paierais le prix fort. Je n'étais déjà pas au service de mon prétendu « maître » et pour cela j'étais déjà suffisamment torturée, à petits feux, appelée le « Démon Blanc » par tous les élèves de l'académie et peut-être même pas l'administration. Pour cela, je ne remercierai jamais suffisamment mon « père ». Et je ne comprendrai certainement jamais cette volonté de lui désobéir, de ne jamais lui pardonner, mais aussi de le haïr. Mais cette volonté, je n'étais pas prête de l'oublier : pas comme j'avais oublié ce passé en tant que monstre de cirque. Car même si il me l'avait dit, même si il m'avait fait souffrir sur le moment, finalement ce n'était qu'un passé, une histoire que j'avais oublié. Car après tout, le passé ne représente qu'une partie de nous mais finalement c'est le présent qui fait de nous ce que nous sommes... Et moi, en ce présent, j'étais le « Démon Blanc ». « Démon Blanc » de part son physique, mais aussi par sa peau blanche sans nulle trace de sang. En fait, ce surnom n'était dut qu'à la grande influence de celui qui se faisait appeler mon « maître » mais aussi grâce aux nombreuses classes qui avaient entendue cette « légende » qui me décrivait comme un être presque assoiffé de sang, d'une violence sans pareille. Décidément, je ne pense pas pouvoir comprendre les êtres de ce monde... Et je ne pense pas pouvoir comprendre ce regard profond qui ne cessait de me surveiller, à l’affût de la moindre petite erreur de ma part. Et cette erreur que je venais de commettre était de loin une des plus grande que je n'ai jamais faite : mais je ne la regrettait pas. Je ne devais pas regretter, juste me souvenir du présent et oublier le passé pour rêver à un futur plus libre, loin de ce regard qui voulait me noyer...

Finalement, je regardais cet homme, face à moi. Il était un vampire mais avait réussit à me comprendre et l'avait exprimé ouvertement. Celui qui se disait être mon « père », lui, n'avait rien comprit à ce que j'étais, dans ce présent, et se limitait à me parler comme à un monstre. Après tout, c'est ce que j'étais mais j'avais toujours cette envie qu'un jour il me libérerait, et me lâcherait loin de tout : même sur une île déserte où je ne pouvais survivre, ou bien même dans une ville où tous m'éviteraient. Pour le moment, ce n'était qu'un rêve improbable, mais il faisait partit de ce futur auquel je rêvai éveillée. Peut-être que je resterai en ces lieux jusqu'à la fin de ma vie ; voire même de mon éternité dans le cas où mon « maître » réaliserait ce qu'il voulait me faire il y a de cela quelques années ; mais je rêvai quand même. Les rêves et mes pensées étaient les seuls lieux où je pouvais m'échapper sans que personne ne s'en rende compte : pas même mon prétendu « père ». Car pour moi, il était impossible de me réfugier dans le passé : ce serait perdre contre cet homme que je méprisais tant et contre ce passé que j'avais oublié. Mais ce vampire, lui, devait penser à son passé. Comme tout ces autres qui n'osaient penser à un futur proche. Le passé les parasitait, les faisait souffrir et mourir lentement. C'était comme une plante qui vous emprisonnait, se répandait sur votre corps, se nourrissant de votre sang. Elle poussait, créait ces douces roses couleur sang de l'illusion, et vous tuait faisant de vous son tuteur pour son propre futur. Que le passé était égoïste, lorsque vous ne pensiez qu'à lui ! Alors que le futur vous laissait rêver alors qu'il n'existe pas encore. Et moi, je préfère ne penser qu'à ma mort. Pourquoi ? Car dans tous les cas, c'était la seule issue pour moi. Et plus je l'écoutais, plus je pensais ceci : le passé était réellement un parasite... Il nous apprenait nous erreurs, certes, mais ne cessait de nous harceler...

« Pour te dire la vérité... Il est vrai que j'ai connu des êtres qui te ressemblaient, elles étaient charmantes, très belles, malgré leurs apparences que les autres détestaient, mais au final elle moururent toutes, petit à petit je les voyais partir, c'est triste n'est-ce pas ? Non en fait, c'est cruel, je suis moi aussi un monstre Maxeen ! Je suis bien pire que le diable, si telle une comparaison pouvait exister, je pourrai prendre celle-ci, tu es donc et a une âme pure comparé à moi. Tu te nomme le "Démon blanc", ton père est Von Drache que l'on pourrai nommé "le cruel", moi je suis pire, je suis un vrai ange tombé du ciel pour tuer Dieu si telle une chose pouvait exister. Vois-tu désormais où je veux en venir ? Ne te focalise pas seulement sur les choses que les autres disent de toi, aime la vie, et combat la si possible, en fait, tout est possible, car un jour tu auras aussi ta liberté et peut-être même que celle-ci est plus proche que tu ne le pense. »

Il était déjà parasité, complètement, mais cela ne se voyait qu'à l'intérieur. Pour me considérer comme un être charmant, beau, il fallait se retrouver dans cette folie. Cette folie, dans laquelle mon « maître » s'était retrouvé en me voyant et pour laquelle il avait nourrit une passion sans nulle échappatoire : hormis cette haine. Il se fiait encore à son passé, et pourtant, il était bien plus jeune que mon « maître ». Déjà, si jeune, il se torturait à regarder des mains tachées de sang, à se regarder droit dans les yeux ; des yeux rouges ; et passait son temps à songer vaguement à ses souvenirs. Il me semblait pourtant qu'il tentait d'y échapper, de ne plus y penser et ce par de bonnes actions. C'était ce que je ressentais à travers ses paroles, prononcées 'une voix calme, douce, mais grave, voire même mélancolique. Penser à des personnes ayant déjà vécu, étant déjà décédées, regarder derrière soit... Et se considérer comme un monstre dans ce présent, alors que tout cela était terminé. Le passé n'était que le passé, il fallait penser au présent, maintenant. Je le regardais, soupirais, m'apprêtais à parler mais fit une pause... Je regardais le ciel, toujours nuageux, puis fermais les yeux... Qu'est-ce que c'était, la liberté ? Afin de compte, je ne l'avais jamais connue. Puis mon regard se redirigea vers le vampire...

« Actuellement, je suis considérée comme un monstre, mais pas vous. En ce présent, vous n'êtes pas cet ange dont vous venez de parler, vous n'êtes pas ce Lucifer tombé en enfer. C'était le passé, rien d'autre. Ne pensez qu'au présent, cela vaut mieux que de se faire parasiter par le passé. Personnellement, je ne me souviens de rien avant que mon « maître » de m'achète : tout ce qu'il m'a dit de mon passé, c'est que j'étais auparavant un monstre de cirque. Je n'en sais pas plus, mais je ne cherche pas non plus à connaître mon passé, je ne tiens pas à me faire parasiter par cette plante. Alors, rassurez-vous : actuellement, vous êtes loin d'être ce monstre dont le corps est taché de sang. Ne voyez que le présent, ne pensez que rarement au passé. Mais pas pour souffrir de ce sang versé. Car même si vous avez tuez ces êtres si charmants et si beaux il y a longtemps, aujourd'hui vous ne tuez pas ; ou du moins, pas que je sache. Mais s'il vous plaît, ne me comparez pas à une personne du passé : je suis complètement différente de ces personnes que vous avez connu. Je suis ce que je suis, qui je suis. J'ai ma propre volonté, je ne pense qu'au présent et ne rêve qu'éveillé à un futur improbable. Alors, vivez au jour le jour... »

Je ne pouvais dire que cela, continuant à verser ces larmes qui coulaient le long de mes joues. Le passé, je n'y pensais pas, et même si je ne cherchais pas à savoir quel était mon passé je regrettais de ne pas le connaître. Mais j'avais au moins l'avantage de ne pas y penser, de ne pas être parasitée. Et mes yeux continuaient de pleurer ces larmes qui se fondaient avec ma couleur de peau. En fait, mes yeux versaient juste cette souffrance accumulée, tandis que je continuais à tisser ces mots pour en faire une toile de phrases, longues et incessantes, des mots d'excuses.

« Mais je ne peux savoir ce que cela fait, d'avoir un passé. Je ne sais donc pas exactement si il est possible de ne pas y penser pour vous. Personnellement, je ne peux penser qu'au présent en y voyant plusieurs vérités, plusieurs histoires... C'est tout ce que je peux voir, et je vous prie de m'excuser si je vous ai offensé par mes mots... »

Je ne baissais pas les yeux, toujours cette petite fierté de monstre. Je m'excusais tout de même au cas où je l'avais offensé, mais par pour ce que j'avais dit : je le pensais, et ne changerais pas ma façon de voir les choses concernant ma vision du monde. J'étais ce que j'étais, je ne ressemblais à personne d'autre qu'à moi-même...
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